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Une robe dorée, une bouille parfois craquante, le sussex spaniel est un compagnon de vie agréable, encore rare en France.
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Le sussex spaniel est littéralement une perle rare : il en existe très peu en France et outre-Manche. Ce chien de chasse est doté d'une bonne nature. Il s'entendra avec tous les membres de la famille, adultes et enfants à qui l'on aura appris aussi à respecter ses besoins. Le sussex spaniel est très attaché à ses maîtres – il devient même parfois possessif.
D'un gabarit moyen, mais charpenté, il se fera une joie d'accompagner ses maîtres partout où ils iront, en ville ou à la campagne. Bien éduqué, il saura se tenir aussi bien dans la rue que sur les sentiers.
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Dans les veines du sussex spaniel coule l'instinct du chasseur. Il lève et rapporte le petit gibier, faisant montre d'endurance et d'opiniâtreté dans sa quête et son rapport. Ce chien sait donner de la voix au travail. Il saura le faire pour prévenir d'une intrusion.
Pour autant, ce chien sait quitter ses habits de chasseur pour endosser celui de chien de compagnie. Très attaché à sa famille, il sait s'adapter aux us et coutumes de la ville dès lors qu'il peut donner libre cours à ses envies de gambader. Un petit tour du quartier quotidien n'est pas fait pour lui. Du moins tant qu'il n'a pas atteint un âge vénérable. Privilégiez donc une longue balade par jour et il saura apprécier la sieste à vos côtés ! C'est un excellent compagnon de vie qui n'appréciera pas d'être laissé seul trop longtemps loin de vous.
Actif, il aimera les sports canins qui renforcent la complicité entre le chien et son maître.
À l'instar des autres spaniels, ce chien a besoin d'un coup de brosse régulier pour éviter que ses poils ne s'emmêlent ou conservent les feuilles ou herbes qu'il aura ramassées lors de sa balade en forêt.
Les oreilles du sussex spaniel requièrent une surveillance régulière : assurez-vous qu'elles ne cachent ni début d'infection ni détritus végétaux.
La race ne présente pas de problèmes de santé particuliers. Si elle peut être sujette à la dysplasie de la hanche, à l'instar d'autres races, les éleveurs sérieux sont attentifs à cette question et s'assurent que les parents ne l'ont pas avant qu'ils ne donnent naissance.
La croissance de ce chien est lente. Il atteindra son gabarit d'adulte à deux ou trois ans. Veillez à une alimentation adéquate.
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C'est bien sûr dans le Sussex en Angleterre que ce spaniel est né. Les premières preuves de sa présence remontent dans les années 1800. En fait, un certain Augustus Elliot Fuller (1777-1857), habitant Rosehill Sussex, serait l'éleveur fondateur de la race qu'il développa pendant plus d'un demi-siècle.
Utilisé dans la chasse aux oiseaux, le sussex spaniel faillit disparaître après la Seconde Guerre mondiale pendant laquelle les éleveurs eurent des difficultés à maintenir la race. Au sortir du conflit, il ne restait que sept individus référencés dans le royaume ! La race fut alors portée à bout de bras par une passionnée, Joy Freer qui y consacra sa vie.
Mais remonter la pente n'est pas si aisé au point d'ailleurs qu'en 2004, le "Kennel Club" (équivalent de la Société centrale canine) la déclara race vulnérable. Maintenant encore, la Grande-Bretagne ne compte pas beaucoup de chiens de cette race. En 2015, seuls 43 chiots furent enregistrés. La France pour sa part compte deux ou trois éleveurs qui donnent naissance à deux ou trois portées par an.
Le sussex spaniel possède des narines bien développées sur une truffe marron. Ses fortes mâchoires ont un articulé en ciseaux parfait, complet et régulier.
Les yeux noisette de ce chien expriment la douceur. Ils sont assez grands.
En forme de lobe, ses oreilles sont épaisses et assez grandes.
Le sussex spaniel a un double poil : un poil de couverture abondant et plat, un sous-poil très fourni qui résiste ainsi aux intempéries. Ses membres sont ornés de franges et ses oreilles d'un poil ondulé et doux. Sa robe est d'un joli marron doré intense.
C'est caractéristique de la race : la queue du sussex spaniel est animée d'un mouvement vif. Attaché bas, son fouet s'effile peu à peu vers sa pointe. Il est orné de franges, sans excès. Lorsque la caudectomie était en vogue, on coupait la queue à une longueur de 13 à 18 cm. Aujourd'hui certains pays autorisent encore cette pratique pour des raisons esthétiques. En France, elle est très réglementée et seulement possible chez un vétérinaire, sous conditions.
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