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Habitué aux dures conditions de vie de l’ouest de la Turquie, l'akbash est robuste et résistant.
Getty Images / erdinhasdemir
L'akbash est utilisé depuis l'Antiquité dans son pays pour protéger les troupeaux contre les loups. Son comportement en témoigne : c'est un chien au caractère bien trempé. Très attaché à son maître, il est en revanche très méfiant envers les étrangers, ce qui en fait un excellent gardien.
Son atavisme entraîne souvent des comportements agressifs à l'égard des autres chiens, en particulier les chiens de grande taille, qu'il prend pour des prédateurs potentiels. L'akbash a un sens élevé du territoire et peut donc se montrer aboyeur lors du passage d'inconnus à proximité.
Mise en garde : c'est un roi de l'évasion, et il peut creuser sous les barrières ou sauter des grillages à hauteur d'homme. Mieux vaut donc sécuriser les clôtures.
L'akbash nécessite une éducation ferme, conduite par un maître expérimenté. C'est un chien particulièrement intelligent mais qui se lasse vite. Il doit donc être éduqué par séances courtes, en évitant absolument les exercices répétitifs.
Comme les autres chiens de protection de troupeau, l'idéal est de placer le chiot, tout petit, au sein des animaux qu'il sera amené à protéger. Son imprégnation en fera un protecteur infaillible.
Comme tous les grands chiens, l'akbash a une maturité tardive : les chiots ne sont vraiment autonomes que vers 12, voire 18 mois.
Teddy Llovet/CC BY 2.0/Flickr
L'akbash est un chien de travail, qui est heureux quand il vit à l'extérieur, avec son troupeau. Il a la particularité de ne pas poursuivre les prédateurs qui s'attaquent à son troupeau, ne le laissant ainsi jamais seul. C'est donc un chien « écoresponsable », puisqu'il ne tue pas les loups, mais les effraie suffisamment pour qu'ils ne s'en prennent pas à ses bêtes.
L'akbash, sauf rares exceptions, ne peut pas mener une vie de chien de compagnie.
L'akbash est un chien très rustique qui n'a besoin que d'un coup de brosse de temps en temps pour le débarrasser des poils morts.
Comme tous les chiens de travail, l'akbash doit être inspecté régulièrement pour vérifier qu'il ne s'est pas blessé.
Comme chez tous les grands chiens, on peut déplorer des cas de dysplasie de la hanche chez certains sujets.
Selon son âge, son activité physique ou ses besoins spécifiques, l'alimentation du chien peut varier.
Delaney Turner/CC BY 2.0/Flickr
L'akbash est originaire de l'ouest de la Turquie, où il officie comme gardien de troupeaux depuis des siècles. La race trouve sans doute ses origines chez les mastiffs d'Asie centrale, avec un apport de lévrier. Au XIXe et XXe siècles, les bergers turcs n'opéraient pas de sélections sur les races de chiens comme on l'entend aujourd'hui.
Il y a donc 2 types de chiens de protection en Turquie : akbash et karabash (ou kangal, du nom de sa région d'origine), qui ont parfois été regroupés abusivement sous l'appellation « berger d'Anatolie ». Akbash signifie « tête blanche », ce qui le distingue, dans son pays, du karabash, à masque noir.
L'akbash a été introduit aux États-Unis en 1970, où il a rencontré un certain succès. Quarante sujets sont à l'origine d'un cheptel suffisamment important pour avoir entraîné la reconnaissance par l'United Kennel Club.
À noter : l'akbash n'est reconnu ni par la Fédération cynologique internationale ni par la Société centrale canine. Il n'est pas considéré comme un chien de race en France. Il peut donc être très difficile de se le procurer.
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