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L’akita est une des plus spectaculaires races de chiens japonais. Un bon gros géant au caractère affirmé.
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Sous des dehors placides, l’akita révèle un tempérament de feu car il a longtemps été un chien de combat redouté dans son pays. Comme tous les anciens chiens de combat, il a un fort caractère, il est plutôt dominant avec ses maîtres et très dominant avec ses congénères. Les mâles ne supportent pas d’autres mâles sur leur territoire.
Avec ses maîtres, l’akita est un compagnon discret et affectueux, plutôt démonstratif. Il a un caractère stable, qui lui permet de s’adapter à toutes les situations. L’akita est plutôt indépendant de caractère comme la plupart des chiens de type spitz. Il est tendre avec sa famille mais indifférent envers les étrangers, sauf quand il monte la garde. Dans ce cas, il aboie peu et toujours à bon escient.
À noter : comme la plupart des chiens de type spitz, l’akita a une démarche un peu raide, un port d’oreilles bien droit, la queue relevée et une collerette de poils. Tous ces signes s’apparentent aux signaux envoyés par un congénère qui cherche la bagarre. Cela explique donc une tension possible lors de rencontres avec d’autres chiens.
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L'akita est un chien de compagnie avant tout, mais il sait prendre la défense de ses maîtres lorsque c'est nécessaire. Outre ses excellentes aptitudes à la garde, l'akita est adepte des balades et sera toujours partant pour aller faire un tour. Mais il peut tout à fait vivre en appartement en ville, à condition de sortir régulièrement : il a un besoin modéré d'exercice. Ce n'est pas le genre de chien qui fera la sarabande s'il ne sort pas deux heures par jour.
Même si l'akita ne fait pas d'étincelles en agility (il n'est pas très rapide), vous pourrez vous faire plaisir avec lui sur un parcours. Mais vous pourrez pratiquer nombre d'autres activités avec votre akita. C'est un bon chien de pistage, régulièrement utilisé pour la recherche de personnes disparues ou pour la recherche en décombres ou en avalanches.
À noter : contrairement à certains de ses cousins de type spitz, l'akita n'est pas un chien de traîneau. En effet, l'angulation très droite de ses membres l'handicape fortement dans les courses de vitesse.
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L’akita doit son nom à une province de l’île d’Honshu, la plus grande de l’archipel japonais. Les premiers chiens sont introduits au Japon au début du XVIe siècle. Pendant la période d'Edo (1603-1868), l’élevage de l’akita se développe, pour la garde des biens comme pour la chasse. Mais l’akita se révèle un excellent chien de combat, jusqu’à ce que le gouverneur de la préfecture d’Akita interdise les combats de chiens en 1909.
La taxation des chiens, l’extermination des chiens de combat et une épidémie de rage portent un coup presque fatal à la race : les akitas avaient presque disparu de l’archipel nippon. En 1931, neuf chiens d’élite sont déclarés « monument national » et la race est reconstituée après la Seconde Guerre mondiale.
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