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Le coton de Tuléar est un chien très affectueux et joueur. C’est un anti-stress idéal, toujours espiègle et facétieux ! La contrepartie est qu'il déteste rester seul.
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Le coton de Tuléar est un petit chien gai, très dynamique. Intrépide et taquin, il saisit toutes les occasions pour jouer : on ne s'ennuie jamais avec lui. Il s'entend très bien avec ses congénères et les autres animaux, et est toujours ravi de la présence de l'un d'entre eux pour briser sa solitude.
Le coton de Tuléar ne cesse de développer des trésors d'ingéniosité pour attirer l'attention. Il sait montrer son intelligence de bien des façons : très espiègle, il retient facilement les tours qu'on lui apprend.
Le coton de Tuléar est, en outre, un chien très affectueux, proche de ses maîtres, à qui il démontre toujours un grand attachement. C'est un vrai chien de compagnie : laissé trop longtemps ou trop souvent livré à lui-même, il serait malheureux et risquerait de déprimer. S'il se sent délaissé, il peut aboyer des heures sans discontinuer pour montrer son mécontentement ! En revanche, il sait aboyer à bon escient pour prévenir de l'arrivée d'un étranger.
L'intelligence et la frimousse craquante de ce petit chien ne doivent pas faire oublier les bons principes d'une éducation réussie : douceur et fermeté. Tout d'abord, il faut apprendre au coton de Tuléar à se calmer et aller se coucher dans son panier sur ordre. En effet, sa tendance à faire le fou en appartement peut devenir fatigante à la longue… Il n'est bien sûr pas question de le brimer ni de l'empêcher de se défouler quand il en a besoin. Mais il est possible de lui apprendre à aller se coucher au panier à la commande.
Ensuite, il est essentiel d'apprendre au coton de Tuléar qui est le maître. Il doit se plier aux ordres, sans rechigner. Il est indispensable de se montrer ferme dès le début, et ne jamais changer de ligne de conduite. Il ne faut pas interdire un jour ce qui était autorisé la veille, sinon le coton de Tuléar s'empressera de s'engouffrer dans cette brèche pour tenter de reconquérir du terrain !
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Le coton de Tuléar peut vivre aussi bien en appartement qu'en maison. Mais, quel que soit son lieu de villégiature, il doit pouvoir se dépenser régulièrement car il a de l'énergie à revendre. Le coton de Tuléar, sous ses airs angéliques, a gardé de ses ancêtres terriers le goût de la chasse et n'hésite pas à retourner un jardin pour attraper un nuisible.
À une forte personnalité s'ajoute une robustesse à toute épreuve, qui lui permet de vivre dehors, même sous nos latitudes. Très sportif, il montre des dons certains pour l'agility. Il adore accompagner son maître pour de longues balades et peut difficilement se contenter d'une petite sortie hygiénique matin et soir. Un exercice quotidien ou, au pire, hebdomadaire, est indispensable à son équilibre.
Vif comme l'éclair, le coton de Tuléar adore courir et les longues promenades en montagne, en forêt ou sur les chemins les plus escarpés ne lui font pas peur.
Le coton de Tuléar a la particularité d'avoir un double poil, pouvant s'emmêler à la base, d'où la nécessité d'un entretien régulier et rigoureux.
Comme tous les petits chiens à poil long, le coton de Tuléar peut être sujet aux yeux qui coulent. Il est important de les nettoyer régulièrement, et notamment le coin interne avec du sérum physiologique et une compresse.
Comme tous les chiens à oreilles pendantes, le coton de Tuléar risque otites et gales auriculaires. Il faut donc vérifier très régulièrement que le conduit est sain et, le cas échéant, le nettoyer à l'aide d'une lotion spécifique sans jamais pousser le dépôt dans le conduit.
Le coton de Tuléar est un chien rustique, plutôt résistant et rarement malade. Cependant, les rotules sont à surveiller, problèmes que l'on peut retrouver chez toutes les petites races, ainsi que des problèmes oculaires.
Selon son âge, son activité physique ou ses besoins spécifiques, l'alimentation du chien peut varier.
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Le coton de Tuléar, qui a vu le jour à Madagascar au XVIe siècle, est apparenté au groupe des bichons. En effet, certains d'entre eux sont arrivés dans l'île sur les bateaux des marins où ils étaient chargés d'éliminer les rats et se sont croisés sur place avec des terriers autochtones. Le résultat de ces unions est ce petit chien blanc, dont le poil cotonneux est à l'origine de son nom, Tuléar étant le nom d'une petite ville portuaire de l'île.
Les cotons de Tuléar sont arrivés bien tard en France, puisque ce n'est qu'en 1977 qu'on a pu admirer les premiers spécimens importés. Il ne s'est répandu en Europe que dans les années 1980 et il n’est reconnu officiellement comme race à part entière que depuis 1970.
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